Cette époque court vite mais je suis dans ses pas,
Loin de mon utopie que j’imagine sépia.
Oui la tristesse est forte, une époque est finie
Mais les feuilles mortes ne volent que vers mille autres vies.
Lentement la nuit ronge, d’un silence étouffant
Les braises de nuages ravivées au couchant,
Et rien n’est éternel sauf ce grand métronome
Que je ne nomme Dieu que car je suis un homme.